1835 | Naissance à Vesoul (Haute Saône) le 17 août, il est l’aîné d’une fratrie de 6 enfants.Son père, Claude-Basile Cariage, était peintre et professeur de dessin.Doué d’une intelligence rare, d’une grande mémoire et d’une remarquable facilité d’assimilationil a montré très tôt des dispositions pour le dessin.Son père l’encouragea dans son désir de devenir peintre et il s’occupa particulièrement de lui au quotidien. |
1849 | Il obtint le 1er prix de peinture du Collège (son père s’était retiré du jury).À la rentrée scolaire il débute à l’École des Beaux Arts de Besançon où, à 15 ans, il remportait le grand prix de peinture. |
1851 | Son père obtint pour lui une bourse pour l’inscrire à l’École Nationale des Beaux Arts à Paris où il fut accueilli à bras ouverts par Jean-Léon Gérôme, heureux d’avoir dans sa classe le fils de son premier maître. |
1858 | il s’engage dans l’armée qu’il quitta au bout de 15 mois ; durant cette période il a réalisé les portraits de plusieurs officiers, s’attirant ainsi leurs bonnes grâces ce qui lui permit de passer son temps dans les musées du lyonnais.Un jour qu’il copiait un tableau, Sophie de Wurtenberg, la reine des Pays-Bas, fut surprise de trouver autant de talent chez un simple soldat ; elle lui acheta son tableau et fit des démarches auprès du Ministère de la Guerre pour qu’il soit rendu à la vie civile et puisse reprendre ses études.Quelques temps plus tard arrive une dépêche du cabinet de Napoléon III qui ordonne la libération définitive de l’artiste … mais son père a du se saigner à blanc pour racheter cette libération ! |
1860 | Paul revint à Paris dans l’atelier de Charles Gleyre (1806-1874) ; Jean-Léon Gérôme continua de s’intéresser à lui et le fit souvent travailler sous ses yeux. |
1864 | Au Salon de Paris il expose son tableau «Première sortie du novice» qui avait reçu les encouragements de Gérôme, mais il ne trouva pas grâce aux yeux de M. Bauquier, un critique toujours sévère avec les débutants. |
1865 | Il expose «Diogène demandant l’aumône à une statue» qui, mieux accueilli, fut acheté par l’État pour le Musée de Montbéliard. |
1866 | Il présente «La fontaine Acadine» également acheté par l’État, pour le musée d’Avignon. |
1867 | Il présente «La cigale et la fourmi», encore une fois acheté par l’État pour le Musée de Montpellier. |
— | Son atelier, situé à la rue d’Enfer, a été détruit lors de la démolition de l’immeuble effectué dans le cadre des transformations de Paris par Haussmann. |
1870 | Décède à Paris le 7 septembre à la guerre de 1870. |
BNF, pour trouver des infos sur Claude Basile et Claude Paul